lundi 15 avril 2013

Du nouveau concernant le Bisphénol A

En guise de rappel, le Parlement a interdit à la vente tout contenant alimentaire contenant du Bisphénol A, avec une échéance en début 2015. Une date qui reste encore assez loin, et qui laisse encore le temps au Bisphénol A de causer des ravages autour de lui. Un rapport de l’Anses publié récemment vient aussi alerter, en confirmant que le Bisphénol A est un réel danger qui fait pourtant partie de notre quotidien. Boîtes de conserve, ticket de caisse, jusqu’aux sex-toys, tout est incriminé. Nous allons justement en voir un petit aperçu, pour mieux prendre compte du danger qui se retrouve même là où l’on s’y attend le moins.

Les principaux coupables de la transmission du bisphénol A dans l’organisme

D’après le rapport de l’Anses, l’alimentation est jugée responsable à 78% de la transmission du Bisphénol A dans l’organisme. A côté, on retrouve aussi l’air que l’on respire (16%) et les poussières domestiques (6%). Alors pourquoi l’alimentation tient-elle une si grande place ? Tout simplement parce que ce domaine est si vaste, que de nombreux produits sont concernés. Dans ce rayon, on retrouve alors en première position les boîtes de conserves, surtout celles nappées de résine blanche époxy à base de bisphénol. Ces boîtes sont notamment responsables à 50% de la transmission de ce perturbateur endocrinien dans l’organisme, via la nourriture.
Ensuite, on retrouve aussi les boîtes hermétiques pour micro-ondes, les cuves d’autocuiseurs, etc. Cela vient ainsi contrer une idée reçue, comme quoi le Bisphénol A est une affaire de produits alimentaires que l’on achète dans les grandes surfaces. En effet, il peut aussi bien se retrouver dans votre propre cuisine, et être transmis par le biais des plats que vous cuisinez. A ce propos, il faut savoir que ces accessoires peuvent être imprégnés de Bisphénol A ou non. Pour le vérifier, certaines étiquettes font mention d’un chiffre situé entre 1 et 6 en dessous de l’accessoire. Dans ce cas, il n’y a pas de souci. C’est lorsque ce chiffre passe à 7 et qu’il y a un sigle PC, qu’il faudra alors mettre de côté l’accessoire en question, et ne plus s’en servir.
Comme dit plus haut, on retrouve le Bisphénol A même là où l’on s’y attend le moins. Il se trouve que ces bonbonnes en polycarbonate que l’on retrouve non seulement dans les entreprises, mais aussi dans les lieux d’accueil public comme les hôpitaux et les maternités, sont aussi pointées du doigt. Selon le rapport de l’Anses, « l’exposition moyenne au Bisphénol A d’un adulte consommant quotidiennement un litre d’eau par ce moyen est approximativement 280 fois plus importante qu’avec une consommation équivalente via les eaux de distribution ou embouteillées ». C’est notamment le résultat d’une étude que l’Anses a confié à un labo spécialisé français sur cette autre source de contamination.
Un autre coupable qui fait également partie de notre quotidien, la carte de crédit ou de caisse. Il se trouve que ces cartes sont traitées au Bisphénol A en France. Sans surprise, ce sont les caissières qui sont les plus touchées. Toujours d’après l’Anses, leur manipulation est en mesure d’impacter « la glande mammaire, le cerveau et le comportement, l’appareil reproducteur féminin, le métabolisme et l’obésité », pour les futurs nouveau-nés et pour les femmes enceintes. La transmission se fait alors par voie cutanée, et même après que ces cartes soient recyclés en journaux, en papier toilette, en enveloppe, etc.
Tout ceci n’est qu’un bref aperçu du « giga-rapport » remis par l’Anses. Et d’après ce que l’on peut en tirer, les femmes enceintes ainsi que leurs futurs bébés représentent ainsi une population particulièrement à risque et vulnérable. L’Anses d’avancer un nombre spectaculaire de conséquences du Bisphénol A chez l’animal (rats et singes), comme des affections du développement cérébral après une exposition pré ou périnatal, des kystes ovariens, une altération de la production spermatique, un avancement de la puberté, l’obésité, des lésions de la glande mammaire, etc.

Souscrire une mutuelle maternité

Déjà, l’Anses recommande aux femmes enceintes, cela pour la première fois, de réduire autant que possible les expositions au Bisphénol A, dont à tous les produits susceptibles d’en contenir. D’ailleurs, le rapport laisse également entendre qu’il serait mieux d’appliquer l’interdiction invoquée par le Parlement dans les plus brefs délais. Mais au vu de tels risques, il sera toujours plus prudent de faire en sorte de disposer des moyens nécessaires pour mieux pouvoir y faire face. En effet, l’interdiction n’est qu’un moyen de prévention. Mais que faire pour mieux faire face aux éventuels problèmes causés par le Bisphénol A ? L’on ne peut que conseiller aux femmes enceintes la souscription à une mutuelle maternité.
Une mutuelle maternité est une formule spécialement conçue pour faire que les femmes enceintes puissent bénéficier d’une prise en charge optimale, avant, pendant et après l’accouchement. Comme tout le monde le sait, la Sécurité sociale n’arrête pas de se désengager progressivement, et les remboursements qu’elle propose deviennent de plus en plus insuffisants. Avec une mutuelle maternité, vous pourrez alors profiter de remboursements plus complets, et même espérer une certaine prise en charge, là où la Sécu s’en lave les mains (dépassements d’honoraires, chambre particulière, lit accompagnant, certaines échographies, etc.). Si cela vous intéresse, n’hésitez pas à demander un devis mutuelle auprès d’un comparateur mutuelle, pour voir ce qu’une santé mutuelle maternité peut vous offrir.

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