Cela fait déjà plusieurs jours que les températures sont en forte baisse. Aussi, il faut rappeler que certains médicaments peuvent aggraver les effets du froid, exposant ainsi au risque d’hypothermie, alors que d’autres peuvent voir leur efficacité diminuée par les baisses de températures.
Aussi, face à cela, l’Afssaps recommande vivement et d’une manière générale, de lire attentivement la ou les notices concernées, mais aussi de respecter les posologies et les heures de prise, telles qu’elles vous ont été prescrites. Voici donc quelques exemples qui pourront vous aider à être plus vigilants sur ce que vous prenez.
Quelques exemples de médicaments à risques en période de grand froid
Il se trouve que certaines molécules de médicaments indiqués dans la prise en charge d’une maladie cardiovasculaire peuvent altérer les mécanismes de lutte contre le froid et provoquer une hypothermie. D’autres comme la digoxine sont susceptibles d’être moins bien distribuées dans l’organisme, d’où une perte d’efficacité. Celle des médicaments de type anti-épiléptique peut également diminuer sous l’effet d’un grand froid.
Les neuroleptiques peuvent aussi dérégler le thermostat central de l’organisme et provoquer une baisse de la température corporelle ; les médicaments agissant sur la vigilance (sédatifs, hypnotiques, etc.) peuvent altérer les capacités d’un individu à lutter contre le froid ; etc. A savoir que selon l’Afssaps, « l’exposition à de basses températures peut avoir une incidence sur la conservation des bandelettes (ou électrodes), des solutions de contrôle et des lecteurs de glycémie », et les résultats sont donc susceptibles d’être faussés.
Bref, lisez bien les notices et soyez vigilant, « conservez ces produits dans un endroit sec, dans la plage de température indiquée sur l’emballage et la notice d’utilisation », et n’hésitez surtout pas à en parler à votre médecin ou à votre pharmacien.
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